Archives par mot-clé : France-Bénin

De Algeciras à Montpellier et Banyuls (Espagne – Portugal – France)

Ça y est, nous voilà de retour sur notre Europe natale. Nous retrouvons les grandes autoroutes, les autovias, les grandes surfaces qui se suivent sur des kilomètres. Enfin, ça sent le retour, mais il nous reste encore 15 jours de voyage.

A peine les roues posées sur le vieux continent, nous partons à la recherche de pneus. Direction Citroën. Le temps de trouver le garage nous arrivons à la fermeture. Le lendemain, nous y retournons de bonne heure. 5 heures plus tard, nous en ressortons… Sans pneu! A Firestone, rebelote! Sauf que le garagiste nous apprend que nous pouvons en trouver à Barcelone. Cool!!! C’est quand même à 1500km. Continuer la lecture

De Agadir à Algeciras (Maroc)

A Agadir, nous reprenons contact avec la civilisation occidentale. Nous profitons de ces quelques jours de repos pour faire des courses au supermarché et chercher, en vain, des pneus pour l’Acadiane, car les notre ne sont plus en très bon état. Dimanche 25 juin, nous quittons donc la cote pour rentrer dans les terres. Au bout de 40 km seulement, Plaffff!!!!! Encore un pneu éclaté. Pas grave maintenant on a la technique et 5 minutes plus tard, ça redémarre. Continuer la lecture

De Ouagadougou à Agadir (Burkina-Faso – Mali – Mauritanie – Maroc)

Le 31 mai, ça y est, un nouveau voyage commence. La 2CV est fin prête. Les premiers kilomètres pour sortir de Ouaga sont assez épuisants, surtout après un an sans avoir touché un volant. « Attention une mob à gauche ! Une moto à droite, une autre devant ! Là, un piéton ! Le camion, il va déboucher sans regarder !!! » Finalement on s’en sort pas si mal et après cette courte expérience, on peut conduire n’importe où. Une fois hors de la ville, la circulation se calme. C’est reposant ! Nous sommes bercés par le bruit du moteur de la deuch. En un jour et demi, nous rejoignons Bobo-Dioulasso, une petite ville bien tranquille. Mais nous décidons de ne pas nous attarder car il y a encore de la route pour rejoindre le Maroc. Continuer la lecture

Ouagadougou (Burkina-Faso)

Mercredi 3 mai, nous sommes de retour à Ouagadougou. Nous retrouvons notre chambre à la Fondation Charles Dufour. Rapidement nous reprenons nos marques et passons les premiers jours à nous reposer. Au programme : lecture, sudoku, papotage, lettres pour Mélanie, attente des motards, réparation du ventilo et de la télé pour Flo, …

Dimanche matin, les motards Annick et Georges arrivent enfin. Nous sommes tous très heureux de nous revoir. Nous passons toute la journée à se raconter nos aventures de voyageurs errants. Il faut dire que des anecdotes il commence a y en avoir pas mal. Continuer la lecture

De Grand-Popo à Ouagadougou (Bénin – Burkina-Faso)

A Grand-Popo, nous nous installons dans un bel hôtel qui fait aussi camping. Nous plantons la tente à une dizaine de mètres de la plage sous une paillote entre les cocotiers. C’est un décor de rêve, de carte postale. Mais la mer sous ses couleurs bleue azur est en fait très dangereuse. Heureusement, il y a une grande piscine à l’hôtel pour se rafraîchir et faire bronzette. Continuer la lecture

De Parakou à Grand Popo (Bénin)

Nous nous arrêtons deux jours dans la ville tranquille de Parakou. Ici tous les gens sont très accueillants. Au petit marché, l’ambiance est décontractée et pour une fois on est pas trop serré. On y trouve des petites échoppes avec de tout : fruits, légumes, produits ménagers, artisanats, fétichismes avec des coris, des animaux morts, des pattes de poule… Mélanie en profite pour se faire tresser. Continuer la lecture

De Natitingou à Parakou (Bénin)

A peine arrivés à Natitingou, nous rencontrons Gilles, Evelyne et Gislain au supermarché. Spontanément, ils nous proposent de les accompagner au parc national de la Pendjari. Nous ne comptions pas y aller vu le pris élevé de la location de 4×4 et d’un guide, mais si on nous l’offre !!! Nous nous retrouvons donc le lendemain à 6h30 dans la Land-Rover avec Raoul, notre guide et chauffeur. Nous refaisons le trajet jusqu’à Tanguieta mais cette fois ci en voiture. Ça change du vélo : en 1h nous faisons le trajet d’une journée. Nous avons à peine le temps de voir les gens au bord de la route que déjà ils ont disparus. Pas de « bonjour », « ça va bien ? », « et la fatigue ? ». Ça va bien trop vite pour nous. Continuer la lecture

De Ouahigouya à Natitingou (Burkina-Faso – Bénin)

Quelques jours d’arrêt dans la ville de Ouahigouya, nous permettent de découvrir ce nouveau pays, le Burkina-Faso. En venant du Mali, le changement est radical, surtout après avoir traversés les hordes de guide du pays Dogon. Ici, la musique est omniprésente et les gens très accueillants. Les rapports avec la population sont simples et francs. C’est vraiment agréable. Nous profitons de cette pause pour participer à une messe. C’est que du bonheur ! L’ambiance est festive, et tous dansent en chantant « gloria » et en frappant des mains. Dans cette église, contrairement aux messes françaises, on ne peut pas s’endormir. Continuer la lecture

De Ségou à Ouahigouya (Mali – Burkina-Faso)

Samedi 18 février, les pneus de nos vélos retrouvent le bitume. Nous suivons les conseils de cyclistes et nous nous dirigeons plein nord vers Markala au lieu de prendre pour San et Bla. Rapidement, nous arrivons au barrage de Markala sur le fleuve Niger. D’une rive à l’autre le paysage change totalement : des étendues désertiques ou seuls quelques buissons épineux arrivent à survivre, et de l’autre coté des canaux irrigant des rizières et des champs de légumes d’un vert éclatant. Pendant deux jours, nous longeons ces canaux et suivons la route qui serpente entre les lacs. On croirait se retrouver au milieu des étangs à Lattes. Seuls différences : les pêcheurs dans leurs pirogues qui jettent inlassablement leurs filets et les maisons en banco beige ou gris(terre + paille + beurre de karité). Continuer la lecture

De Bamako aux ateliers de Ségou (Mali)

Le repos dans la capitale Malienne, Bamako, est fort agréable et dix jours de pause ne sont pas de trop pour se rétablir totalement. A l’auberge Séguéré, l’ambiance est sympathique, détendue et les gérants, Guy et Françoise, font tout pour. Notamment, en nous offrant le petit déjeuné tous les matins. L’auberge joue le rôle d’appartement pour les stagiaires, anthropologues, géologues, qui doivent séjourner un mois voir plus ; le rôle de passage pour les vendeurs de voitures, les 4×4, … et d’hôtel pour les séjours touristiques. Nous discutons surtout avec Catherine, Jean-Marc et Violette. Catherine organise des échanges d’étudiants France-Mali et travaille pour le GEMDEV (Groupement d’intérêts scientifiques pour l’étude de la mondialisation et du développement). Nous apprenons beaucoup de choses sur les gouvernements africains. Jean-Marc et Violette voyagent à pied en taxi-brousse. Mais maintenant c’est fini, ils se posent avant de retourner en France. Enfin pleins de rencontres aussi diversifiées qu’enrichissantes. Continuer la lecture