Ouagadougou (Burkina-Faso)

Mercredi 3 mai, nous sommes de retour à Ouagadougou. Nous retrouvons notre chambre à la Fondation Charles Dufour. Rapidement nous reprenons nos marques et passons les premiers jours à nous reposer. Au programme : lecture, sudoku, papotage, lettres pour Mélanie, attente des motards, réparation du ventilo et de la télé pour Flo, …

Dimanche matin, les motards Annick et Georges arrivent enfin. Nous sommes tous très heureux de nous revoir. Nous passons toute la journée à se raconter nos aventures de voyageurs errants. Il faut dire que des anecdotes il commence a y en avoir pas mal.

Les journées qui suivent sont à peu près les même. En un mot nous prenons notre temps. Annick et Georges ont moins de chance que nous. Ils sont tout les deux malades, tourista, fatigue, vertiges… Ça leur fait toujours cet effet quand on se retrouve.

Une semaine plus tard, nous partons tout les deux en amoureux fêter nos trois ans dans un restaurant chinois. C’est un vrai régal pour nos papilles qui ne sont plus habituées à de telles saveurs. Deux jours après, rebelote, mais cette fois ci pour l’anniversaire de Georges. Encore un festin que nous apprécions à sa juste valeur. Rien que d’y repenser on en salive encore !

Samedi 13 mai, comme Flo à un peu de fièvre, Mélanie part avec toute l’équipe de la fondation à un mariage franco burkinabais. La cérémonie commence par la remise des alliances puis est suivie de musique et de danses traditionnelles. Ensuite tout le monde se retrouve pour le vin d’honneur dans une salle des fêtes à l’extérieur. Tous les invités sont assis faces aux mariés en attendant l’apéritif. Dès que les plats sont servis, tout le monde mange puis sort des sacs plastiques et les remplissent de nourriture. Un fois ceux la pleins tout le monde s’en va. C’est plutôt impressionnant pour des occidentaux comme nous.

Pendant les jours qui suivent nous rencontrons pleins de voyageurs tous aussi différents les uns que les autres : un couple de jeunes suédois, un espagnol à vélo qui veut rejoindre le cap, Laurent un français qui nous envie, Alex un photographe suisse, Yss et Obs des toulousains que nous n’oublierons pas de si tôt, ….

Mardi 23 mai, ce que nous attendions depuis si longtemps arrive enfin : Alain. Mais surtout la 2CV ou plus précisément l’acadiane. En la voyant, nous sommes aux anges. Elle est vraiment magnifique. On a du mal à réaliser depuis le temps qu’on en rêve, c’est-a-dire depuis que l’idée nous est venue au Sénégal, de rentrer en France en 2CV.

Les jours qui suivent, Flo voit rapidement la mécanique avec Alain, puis nous nous mettons à l’aménager : acheter les planches, le tissus, faire coudre les coussins, tout installer, faire fabriquer une galerie, … Les jours nous paraissent alors d’un coup très remplis. Enfin, une semaine plus tard, le jour de l’anniversaire de Mélanie, l’acadiane (la babi pour les burkinabais) est enfin prête.

Après le voyage à vélo et ce petit break à Ouagadougou, nous voila repartis pour de nouvelles aventures. Toujours avec 4 roues mais avec seulement 3 pédales : embrayage, frein et accélérateur !