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De Zadar à Dubrovnik (Croatie)

Coucou les copains.

De la ville de Zadar à Dubrovnik au sud de la Croatie, nous avons voyagé avec toute une bande de cyclistes français qui descendent comme nous vers la Grèce puis la vers l’Asie!

A la prochaine vidéo

De Split à Dubrovnik (Croatie-Bosnie)

Depuis quelques jours, nous sommes au chaud et au sec. Ca fait du bien car ça n’a pas été vraiment le cas de ces derniers jours.

Vendredi 24 novembre, nous quittons nos amis de bonne heure le matin. Nous nous recroiserons sûrement mais nous ne savons pas quand. C’est ça aussi le voyage. La matinée se passe bien. Nous longeons la côte en surplombant la mer et les villages de pêcheurs en contrebas. Afin d’éviter un grand détour, nous suivons les conseils du GPS qui nous propose un raccourci. Quelques centaines de mètres plus loin, nous nous retrouvons face à une côte à 20% pour pouvoir rejoindre la route que l’on vient de quitter. On se dit que comme raccourci on a connu mieux ! Une autre fois, c’est pire! A la fin du « raccourci », la route le long de la mer se termine en cul de sac. La route à atteindre est 30 m au dessus de nous. Donc demi-tour ! Finalement, nous ne quittons plus trop la grande route, c’est plus sur ! Le soir, après 46 km, nous nous installons sur la plage du petit village de Tucepi. J’en profite pour changer mon câble de dérailleur qui a lâché quelques kilomètres plus tôt. Le soir, nous avons le droit à un magnifique coucher de soleil sur la mer adriatique. Il fait doux, c’est calme, c’est agréable !

Ce matin, il fait gris. Nous regardons la météo sur le téléphone. Ils annoncent de la pluie et du vent pour ce soir et demain. Nous décidons de continuer quand même, d’acheter une bâche ou de trouver un abri pour ce soir. Ca monte bien aujourd’hui. Nous passons plusieurs cols avant de quitter la côte. L’après-midi, nous sommes en mode « trouver un abri » ou du moins une sorte de toit. En haut du dernier col, nous trouvons une petite échoppe abandonnée. En se serrant, on pourrait tous tenir à l’abri, mais j’espère trouver mieux. Quelques minutes après, une femme s’arrête avec ses deux enfants pour prendre en photo les garçons et nous poser des questions. Elle nous demande si nous dormons sous la tente. Nous lui répondons « oui » dans l’espoir qu’elle nous invite. Elle acquiesce d’un air compréhensif, mais remonte dans sa voiture et poursuit sa route ! Première tentative ratée. On décide donc de continuer. Nous descendons de notre montagne pour atterrir dans la plaine. Nous traversons quelques villages et la ville de Ploce. C’est vraiment bizarre ici ! On croise des bâtiments en béton noir qui ont l’air abandonnés voir à moitié détruits. Mais non, il y a du monde qui habite ici. Tout est à moitié fini, décrépi ou cassé. Un peu plus loin, de grosses autoroutes toutes neuves et complètement vides passent au dessus des habitations et de la plaine marécageuse. En plus, nous arrivons à la tombée de la nuit avec un ciel gris très bas. Nous traversons la ville dans cette ambiance glauque et brumeuse. Nous croisons enfin un magasin avec dans sa vitrine de belles et grandes bâches… mais c’est fermé. Nous décidons de demander aux habitants une chambre où dormir. La seule chose qu’on nous propose est une chambre à plusieurs kilomètres de là pour 50€ la nuit. Tant pis, nous trouverons autre chose ! Nous passons un grand pont avant de nous arrêter dans un champs de mandariniers entourés de déchets (mais pas de bâche). Il fait nuit noire et les enfants sont crevés. Je décide de trouver un AirBnb pour 2 nuits car la prévision de passer deux jours mouillés ne m’enchante pas. Au bout d’un certain temps, je dégotte un gîte pas trop loin. Une fois le gîte réservé et payé nous sommes contents, rassurés et prêt à rejoindre le logement. 2 minutes plus tard, nous recevons un message comme quoi le logement n’est pas à louer. Super, elle nous propose en compensation un hôtel en centre ville beaucoup plus cher ! Tant pis, nous abandonnons ces histoires de gîte, nous nous débrouillerons tous seuls. Nous reprenons la route dans la nuit noire. Quelques kilomètres plus tard, nous trouvons enfin un lieu pour la nuit. C’est l’avancée d’un bar fermé avec la lumière et l’électricité. Notre joie ne dure pas longtemps. Un homme en BMW nous dit qu’il faut partir rapidement d’ici, c’est privé et la police va venir. On essaie de lui expliquer qu’il fait nuit, que les enfants sont crevés et qu’il va pleuvoir. Il nous dit qu’il comprend mais qu’on ne peut pas rester plus d’un quart d’heure. Super ! Nous repartons avec nos lampes et nos frontales sur la tête. Par chance, Mélanie a repéré un pont. Il y a largement la place dessous pour mettre la tente. Ca sera très bien pour la nuit. Loan et Milio sont heureux de se retrouver au chaud dans leur « maison ». Une fois de plus, nous sommes étonnés par leur capacité à encaisser les événements sans se plaindre ! Ils auront quand même fait 60 km, 700m de dénivelé avec du vent et de la pluie en étant sur la route 11h dans la journée, en finissant une nouvelle fois en pleine nuit.

Finalement, il n’y a que 3 gouttes pendant la nuit, je me suis stressé pour rien. Ca m’apprendra à regarder la météo heure par heure au lieu de regarder le ciel. Nous passons finalement une très bonne nuit. Le lendemain matin, nous trouvons un gîte pour dans 3 jours, après Dubrovnik, afin de se poser un peu. Nous avons vu large, nous avons donc notre temps. Nous repartons tranquillement du campement. Au bout de 3 kilomètres la pluie se met à tomber et un fort vent se lève en plein dans le nez. Par chance, nous trouvons un grand observatoire tout neuf où nous pouvons nous abriter. Nous attendons une partie de la journée que le vent se calme. Ca fait du bien finalement de prendre son temps et de vivre avec ce qui se présente. Dans l’après midi, le vent tourne. Nous reprenons nos vélos pour aller chercher un campement. Nous trouvons un petit coin qui surplombe la vallée après une longue journée de … 13 km. Le tonnerre gronde autour de nous, mais passe finalement à côté.

Lundi 27 novembre, après une belle côte avec heureusement un fort vent dans le dos, nous quittons la Croatie pour la Bosnie Herzegovine. Ca ne durera pas très longtemps. Nous traversons la ville de Neum entièrement désertée par les touristes et retournons 10 km plus loin en Croatie. Cette partie de côte est toujours aussi belle mais vraiment désertique. Le soir nous trouvons un superbe campement. Nous faisons un petit feu, car les températures ont bien chuté, sur lequel nous faisons griller des petites tranches de jambon. Les garçons sont ravis. Ils chantent et dansent comme les indiens autour du feu. Les journées s’enchaînent tranquillement jusqu’à Dubrovnik. C’est vallonné mais agréable avec un beau ciel bleu. Nous croisons sur la route Ségolène, une cycliste française qui revient d’un tour en Europe de l’Est. Elle nous fait des éloges du Monténégro et de l’Albanie. Du coup, on a hâte d’y être.

Mercredi, nous passons au dessus de la ville de Dubrovnik. Le vent s’est levé depuis le matin et quelques gouttes commencent à tomber. Nous voulions visiter la vieille ville (où des scène de « Game of Throne » ont été tournées) mais étant à 200m d’altitude juste au dessus, nous ne sommes pas trop tenter pour descendre et remonter ensuite. Nous verrons plus tard ! La route continue de grimper au dessus de la mer. C’est très désagréable et assez stressant. Nous sommes le long de la rambarde de sécurité avec les voitures et les bus qui nous frôlent de l’autre côté en nous klaxonnant. Plusieurs fois, les rafales de vent nous plaquent contre la rambarde et font tomber Loan au milieu de la route. Il finit en larmes en haut de la côte. Finalement, quelques kilomètres plus loin, la route est en travaux et nous redoublons toutes les voitures et bus qui nous ont klaxonné. C’est notre petite revanche ! L’après midi, nous arrivons enfin au gîte, dans un bel appartement tout propre avec vue sur la mer. Ca fait du bien de se poser au chaud et de se laver car nous commencions à ne pas sentir très bon.

Le soir l’orage gronde et la pluie bât son plein. Nous sommes content d’être à l’abri. Nous envoyons un message à nos nouveaux copains cyclistes savoir s’ils ne galèrent pas trop. On est prêt de la route principale et nous leur proposons de s’arrêter boire un café si ils passent par là. Après quelques emails, Julie et Timothée passent le lendemain pour manger. Il pleut des cordes et après leur nuit passé sur la plage au milieu de l’orage, ils sont heureux d’être au chaud. Finalement, on se sert un peu et on peut passer une bonne soirée ensemble. Nous profitons du four pour se faire un bon repas : gratin de légumes et poulet rôti ! Ca change des soupes avec des pâtes ! Le lendemain, ils repartent dans la mâtiné en espérant que le temps soit plus clément. Nous restons au chaud jusqu’au dimanche matin. Nous sommes encore un peu fatigués, mais nous sommes tout propre et envieux de découvrir un nouveau pays, le Monténégro !

 

De Zadar à Split (Croatie)

Cette nuit, nous n’avons pas beaucoup fermé les yeux. Arrivé à minuit et demi, nous nous sommes installés à l’abri devant un bar et le guichet pour les ferrys. A 6h du matin, il y a déjà du monde qui commence à arriver pour boire un coup. Heureusement, il y a le wifi et quitte à ne pas dormir autant utiliser ce réveil matinal pour se mettre à jour avec nos différents comptes internet. Après un chocolat chaud au bar et quelques courses, nous retrouvons Angel, Mat et Joanna, la famille rencontrée la veille (https://www.facebook.com/letourdunmonde). Comme nous, ils sont partis de France et roulent à vélo en direction de la Thaïlande. Ca fait du bien de rencontrer des français qui voyagent comme nous et qui rencontre les même problèmes mais aussi les mêmes petits plaisirs. Eux, contrairement à nous, n’ont pas aimé l’Italie mais ont adoré la Croatie. Comme quoi, l’état d’esprit du moment et les différentes rencontres peuvent donner des visions d’un endroit totalement différentes. Grâce à eux, nous commençons à apprécier un peu plus la Croatie.

Nous pédalons ensemble la première journée. Dès les premiers mètres, nous nous retrouvons sur une autoroute. Une voiture de police arrive à notre côté et nous indique de faire demi tour avant de disparaître. Nous nous retrouvons donc sur des petites routes qui serpentent le long de la côte entre différents petits ports. Ici, il y a tellement d’îles que l’on ne sait jamais vraiment si on est au bord d’un lac ou de la mer. C’est toujours aussi beau, l’eau transparente, turquoise, les barques de pêcheurs et les petits villages où l’on ne croise personne. Le soir, nous bivouaquons ensemble en face d’un lac. Le vent est malheureusement un peu froid, mais le décor splendide avec les montagnes enneigées qui se reflètent dans l’eau. Le lendemain, nous continuons la route ensemble le long de la grand route, la D8, qui descend jusqu’au sud de la Croatie. Nous croisons un berger qui parle français. On parle un peu de la Croatie avec lui et de ses beaux moutons. En ce moment, c’est la saison de la récolte des olives. Dans tous les champs, les gens s’activent pour remplir leurs grands filets d’olives.

C’est agréable de voyager à plusieurs et nous nous inquiétons un peu moins pour le bivouac du soir, car tout le monde leur a dit qu’il n’y avait aucun problème. En fin de journée, nous partons devant chercher un lieu où planter les tentes pendant qu’ils partent aux courses. Nous trouvons un superbe lieu à 500m d’un grand hôtel avec un magnifique panorama sur une sorte de fjord qui s’enfonce dans les terres.

1h plus plus tard, nous les voyons débarqués accompagnés de pleins de monde. C’est en fait des cyclistes français qu’ils viennent de rencontrer au hasard à 2 pas du campement. Il y a Julie et Timothé, qui ont environ 26 et 27 ans et voyagent en vélo avec leur chien Lupo. Ils viennent d’Annecy et se dirigent plus ou moins vers la Mongolie (https://www.myatlas.com/Tilipo). Avec eux, Alexandre qui fait un grand tour d’Europe pour faire des enregistrements de musique (https://www.facebook.com/cyclotourdeuropemusical). Il vient de finir ses études et profite de ce moment pour découvrir. C’est vraiment rigolo de se rencontrer comme ça tant de cyclistes voyageurs français au même moment au même endroit ! Du coup, nous installons un super grand campement et passons une bonne soirée tous ensemble en buvant un coup de sangria. Alors que la nuit est tombée, une voiture s’arrête le long du chemin qui borde le campement et plusieurs lampes de poche commencent à s’approcher de nous. Ce n’est pas bon signe ! Le lieu était trop beau pour pouvoir s’y installer si facilement. Finalement se sont deux policiers qui viennent à notre rencontre. « Bonsoir ! Vous êtes bien installés ? On nous a prévenus que vous étiez là, on venait donc voir si tout se passait bien pour vous, si vous vous sentiez en sécurité ? … Donc si tout va bien, bonne soirée et bonne nuit ! ». Puis ils repartent avec un grand sourire. Eh ben, si on avait su plus tôt que le camping sauvage était si bien accepté, nous aurions sûrement été plus sereins.

Le lendemain, nous suivons le groupe qui se dirige vers les chutes d’eau du parc national de Krka (qui se prononce « Keurka »). Alexandre, qui a réservé pour une fois une chambre d’hôtel, nous quitte pour allez 80km plus au sud. A Sibenik, nous prenons plein nord sur 10km pour rejoindre l’entrée du Parc. L’après midi, nous descendons à pied dans les gorges pour admirer les cascades. C’est splendide ! Les chutes d’eau s’enchaînent et se jettent dans des sortes de piscines géantes. Nous nous baladons sur des passerelles de bois au dessus de ces torrents. On en prend pleins les yeux et surtout à cette époque nous sommes les seuls à se promener dans ce parc. Les garçons en profitent pour courir avec Lupo, le chien, et jouer avec Joanna. Enfin, une bonne journée, super sympa et dépaysante. Ce soir, nous plantons donc les tentes au fond de l’immense parking du parc national. Nous passons une nouvelle soirée tous ensemble à refaire le monde (et on a encore plus d’idées quand on voyage comme ça ! En fait il faudrait tout changer!!!).

Ce matin, nous reprenons la route ensemble pour retrouver la mer. Tout le monde est prêt à continuer la route de son côté à son rythme. Finalement, nous nous retrouvons tous à midi pour pique-niquer au bord de la mer. Le soleil est là, et la mer transparente aussi. C’est un vrai bonheur ! Après le casse croûte, personne n’est vraiment pressé de partir. De toute façon, on prend tous la même route. Donc autant continuer ensemble ! Nous pédalons toujours sur le bord de mer. Ca devient un peu plus escarpé, ça grimpe un peu plus, mais c’est toujours aussi beau. Tous les 500m, nous passons au dessus d’une crique aux eaux turquoises entourée de pin parasol. Ca donne vraiment envie de se baigner. Le soir, nous nous installons sur une plage de galets. Les garçons et Mélanie, en temps que vrais normands, en profitent pour aller piquer une tête dans la mer. Elle est super bonne, c’est juste l’air de dehors qui est un peu froid. On est quand même fin novembre. Ce soir, nous passons de nouveau une bonne soirée, en faisant le concours du moins mauvais « saucisson ». Il faut dire que niveau charcuterie et fromage, les croates ne sont pas bien forts. A part la mortadelle et une sorte de fromage-beurre, il n’y a pas grand chose.

Mardi 21 novembre, nous reprenons nos habitudes et à 8h30 nous sommes sur nos vélos. Nous quittons nos amis en se disant que comme on prend la même route, on devrait se recroiser à un moment. Dans la matinée, Julie et Timothée, nous doublent. Ils vont bien plus vite que nous et font beaucoup moins de pauses. Nous avançons quand même bien et nous commençons déjà à apercevoir Split, une des grandes villes du pays. Nous trouvons une petite plage, discrète pour planter le camp. Une heure plus tard, nous voyons débarquer Angel, Mat et Joanna. Nous passons encore une fois une bonne soirée, en refaisant une énième fois le monde. Le lendemain, nous partons tôt et nous arrivons rapidement à l’entrée de Split. C’est une grande ville avec pleins d’immeubles, coincée entre la mer et les montagnes. J’ai comme projet d’aller à Décathlon racheter des petites choses. Malheureusement, ce n’est pas indiqué du tout. Nous faisons demi-tour sur la voie rapide avant d’atteindre le grand centre commercial. Une fois sur place, il y a des travaux partout. Nous rentrons au milieu des ouvriers mais nous ne trouvons rien. Nous arrivons dans des pièces toutes sombres en haut des escaliers. Après avoir testé plusieurs entrées, nous comprenons que c’est fermé. C’est en rénovation, et le décathlon n’ouvrira que le 1er décembre. Nous sommes un peu déçu, surtout que personne ne nous a prévenu alors que nous avons traversé le centre de long en large. Nous continuons la route en essayant d’éviter les voies rapides, mais nous nous retrouvons vite fait à l’intérieur de Split face à des routes qui montent et descendent dans tous les sens. Nous qui n’aimons pas les villes, nous sommes vernis. Nous décidons donc de faire une pause dans un café, histoire de faire descendre un peu la pression. Ensuite, nous reprenons nos vélos avec comme objectif : prendre la voie rapide et sortir le plus rapidement de la ville. C’est que nous faisons. Heureusement nous avons déjà pas mal monté et la descente sur cette grande route se fait facilement. A la sortie de la ville, nous croisons un couple de jeunes hollandais à vélo qui font un tour d’Europe. Ils sont très sympas et nous grignotons un bout ensemble. Quelques temps plus tard, c’est Angel et Mat qui apparaissent au bout de la route. Ils nous rassurent, eux aussi ils ont bien galéré pour travers Split. Ensuite tout le monde se sépare et reprend sa direction (qui est la même pour tous mais pas au même rythme).

La route est assez grande et un peu moins sympa, mais à mesure que nous nous éloignons de la grande ville, le trafic diminue et ça devient plus sympa. En fin de journée, Mélanie entend une petite voix l’appeler. C’est Joanna qui nous attendait ! Ils ont trouvé un beau campement : abrité, avec de l’eau et de l’électricité. Il faut dire qu’en Croatie, une fois la saison d’été terminée, les gens s’en vont et laissent tout en plan, comme s’ils étaient partis en urgence. Il nous est arrivé de voir des bar de bord de mer avec encore des verres et des bouteilles sur les tables. Pour nous, ça nous arrange. On peut se doucher et recharger nos appareils. Manque plus que le wifi !!! Ce soir ce sera notre dernier campement ensemble… enfin on verra, le voyage apporte pleins de surprises !