Archives de catégorie : Carnets de voyage

De Ouahigouya à Natitingou (Burkina-Faso – Bénin)

Quelques jours d’arrêt dans la ville de Ouahigouya, nous permettent de découvrir ce nouveau pays, le Burkina-Faso. En venant du Mali, le changement est radical, surtout après avoir traversés les hordes de guide du pays Dogon. Ici, la musique est omniprésente et les gens très accueillants. Les rapports avec la population sont simples et francs. C’est vraiment agréable. Nous profitons de cette pause pour participer à une messe. C’est que du bonheur ! L’ambiance est festive, et tous dansent en chantant « gloria » et en frappant des mains. Dans cette église, contrairement aux messes françaises, on ne peut pas s’endormir. Continuer la lecture

De Ségou à Ouahigouya (Mali – Burkina-Faso)

Samedi 18 février, les pneus de nos vélos retrouvent le bitume. Nous suivons les conseils de cyclistes et nous nous dirigeons plein nord vers Markala au lieu de prendre pour San et Bla. Rapidement, nous arrivons au barrage de Markala sur le fleuve Niger. D’une rive à l’autre le paysage change totalement : des étendues désertiques ou seuls quelques buissons épineux arrivent à survivre, et de l’autre coté des canaux irrigant des rizières et des champs de légumes d’un vert éclatant. Pendant deux jours, nous longeons ces canaux et suivons la route qui serpente entre les lacs. On croirait se retrouver au milieu des étangs à Lattes. Seuls différences : les pêcheurs dans leurs pirogues qui jettent inlassablement leurs filets et les maisons en banco beige ou gris(terre + paille + beurre de karité). Continuer la lecture

De Bamako aux ateliers de Ségou (Mali)

Le repos dans la capitale Malienne, Bamako, est fort agréable et dix jours de pause ne sont pas de trop pour se rétablir totalement. A l’auberge Séguéré, l’ambiance est sympathique, détendue et les gérants, Guy et Françoise, font tout pour. Notamment, en nous offrant le petit déjeuné tous les matins. L’auberge joue le rôle d’appartement pour les stagiaires, anthropologues, géologues, qui doivent séjourner un mois voir plus ; le rôle de passage pour les vendeurs de voitures, les 4×4, … et d’hôtel pour les séjours touristiques. Nous discutons surtout avec Catherine, Jean-Marc et Violette. Catherine organise des échanges d’étudiants France-Mali et travaille pour le GEMDEV (Groupement d’intérêts scientifiques pour l’étude de la mondialisation et du développement). Nous apprenons beaucoup de choses sur les gouvernements africains. Jean-Marc et Violette voyagent à pied en taxi-brousse. Mais maintenant c’est fini, ils se posent avant de retourner en France. Enfin pleins de rencontres aussi diversifiées qu’enrichissantes. Continuer la lecture

De Kédougou à Bamako (Sénégal-Mali)

Le 7 janvier, Mélanie va mieux. Elle est encore un peu fatiguée mais nous décidons tout de même de reprendre nos vélos Nous voila partis vers Saraya en direction du Mali. La route est complètement défoncée, elle ressemble plus à une piste qu’à autre chose. Mais nous roulons bien. Malheureusement, les taons sont de retour et passent à l’attaque dès 9h. Cette fois-ci, nous avons un produit anti-moustique efficace qui les éloigne un petit peu. En début d’après-midi, nous arrivons à Saraya d’où nous quittons le « goudron » pour une durée indéterminée. Continuer la lecture

De la Somone à Kédougou (Sénégal)

Jeudi 15 décembre, comme prévu, nous quittons la Somone et notre petit F1. Tout le monde est triste de nous voir partir. C’est fou comme les gens s’attachent vite. Idy nous accompagne jusqu’au « goudron » avant de nous laisser repartir sur de nouvelles routes. Nous traversons dans un premier temps Saly-Portugal qui se résume a des multiplexes touristiques. Après MBour, nous quittons enfin ces hordes de touristes pour longer les bords de mer en direction de Joal. Nous commençons a traverser des petits villages composes de quelques cases rondes avec des toits en paille. Sur certaines poussent des calebasses. C’est pittoresque et très mignon. La route se transforme rapidement en piste. C’est un plaisir pour planter la tente. Nous avons toue la place que nous voulons : sous un baobab, sous un acacia, a l’ombre d’un arbre inconnu, etc… Mais installer le camp ne s’avère pas simple tous les jours. Souvent les villages ne sont espaces que d’une centaine de mètre et il nous faut trouver un coin discret et ombrage entre ceux-la. Continuer la lecture

De Saint-Louis aux ateliers à la Somone (Sénégal)

Lundi 28 novembre, nous faisons une dernière sortie dans le centre ville de Saint-Louis pour nous ravitailler et envoyer à la famille les cadeaux de Noël. Depuis quelques jours, un jeune garçon très gentil, nous interroge sur les capteurs de nos compteurs sans fil (de nos vélos), ça nous parait un peu louche ! Lorsqu’il vient à notre rencontre, comme tous les jours, nous lui demandons de voir le compteur sans fil de son soi-disant cousin. Il hésite, mais nous insistons. Nous nous retrouvons chez un réparateur de vélos. Nous continuons à mettre la pression au jeune garçon, pour qu’au bout de deux heures il nous ramène nos deux compteurs chéris. Continuer la lecture

De Nouhadibou à St-Louis du Sénégal (Mauritanie)

Après cette longue traversée du Sahara occidental, c’est à Nouhadibou que nous nous arrêtons pour récupérer. A l’auberge, nous rencontrons des français retraités très sympas. Bernadette et Michel ont une Land-Rover équipée a merveille (un petit bijou pour les amateurs). Ils partent au Mali, pendant trois mois, pour aider une association qui installe des pompes a eau dans les villages sur le plateau Dogon. Derrière leur simplicité, se cache de nombreux voyage autour de notre planète. Annick et Georges, eux voyagent comme nous : en deux roues, mais a moto !!! Ils ont le même état d’esprit que nous. Georges, ou le père Georges, était préparateur en pharmacie à Pont-sur-Yonne (ou habitait les grands parents de Florent). Maintenant qu’ils sont a la retraite, ils sont partis pour une durée indéterminée, parcourir le monde sur leurs belles motos (BMW 1150 et 600 pour Boris). Nous passons toutes nos journées à discuter avec eux. Ça fait du bien au moral !!! Continuer la lecture

De Laayoune à Nouhadibou

Vendredi 28 Octobre, nous rencontrons Samuel, un jeune cycliste hollandais, qui descend comme nous au Burkina Faso. Nous partageons avec lui un pique-nique rudimentaire en toute simplicité. C est agréable de rencontrer quelqu’un qui voyage comme nous. Nous espérons le retrouver plus tard sur la route. Inch allah ! Nous prenons nos billets de bus pour Dakhla, pour rejoindre au plus vite la frontière car notre visa pour la Mauritanie expire le 4 novembre. Il nous reste tout de même plus de 950 kms. En attendant le car, nous rencontrons Youssef, un jeune marocain de 18ans. Nous discutons avec lui tout l’après midi et le soir, il nous nous invite a rompre le jeune avec ses frères. Continuer la lecture

De Agadir à Laayoune (Maroc)

Nous quittons le camping d’Agadir mercredi 19 octobre. La route vers Tiznit est plate, puis monte en pente toute douce. C’est un vrai régal après ces derniers jours de cote. Au bout d’une cinquantaine de kilomètres, les gens et les habitations commencent à se faire de plus en plus rare. Seuls les quelques berbères nomades font pâturer leurs troupeaux. Un soir alors que Florent n’est pas la, Mélanie se lie d’amitié avec une petite bergère. Elle n’ose à la base pas s’approcher de notre campement. Elle et Mélanie ne parlent pas la même langue mais arrivent à se faire passer des sentiments. Après l’invitation de Mélanie, la petite fille la rejoint pour regarder le carnet de bord et ensemble rire des croquis. Lorsque Flo arrive, elle s’enfuit. Tant pis. Continuer la lecture

De Casablanca à Agadir (Maroc)

Notre visa pour la Mauritanie en poche, nous partons jeudi 5 octobre de Casablanca. Les formalités ont été plus rapides que prévues. Nous traversons les bidonvilles qui entourent la cité, pour enfin nous retrouver sur la petite route qui longe la plage et le bord de mer en direction d’El-Jadida. Les lieux pour dormir sur cette route se font rare. Nous sommes parfois obligés de nous arrêter dans des campings. Ils sont assez peu fréquentés, et dans l’un d’entre eux nous sommes les seuls. Nous comprenons vite pourquoi. Continuer la lecture