Coucou les copains !
Voilà la première partie du retour. De Montpellier à Bordeaux en passant par le canal du midi, Toulouse puis le canal des deux mers.
A la prochaine vidéo !
Les roues d'arts
FRANCE-VIETNAM
Coucou les copains !
Voilà la première partie du retour. De Montpellier à Bordeaux en passant par le canal du midi, Toulouse puis le canal des deux mers.
A la prochaine vidéo !
Samedi 9 juin, nous quittons la chaleur et l’humidité de l’Asie du Sud-Est, mais surtout les odeurs, les sourires et la gentillesse des Thaïlandais. Après quelques heures d’avion, nous reposons nos pieds sur le sol français à Paris. Le retour est beaucoup trop brutal à notre goût, nous avons du mal à retrouver nos marques. Ici, les visages sont fermés, les gens pressés, les odeurs se limitent au désodorisant des toilettes et la gentillesse… ben on l’a pas croisée. Par contre gros avantage, ici tout le monde parle français. Arrivés au premier poste de contrôle, nous retrouvons tout le bonheur de l’administration française. Nos billets d’avion pour Montpellier ne passent pas, car notre trajet est le lendemain. Le contrôleur n’est pas habilité à nous laisser passer. Dix minutes plus tard, c’est son chef qui nous dit qu’il ne peut rien faire pour nous. Au final, on nous explique que la meilleur chose à faire c’est d’aller se plaindre auprès de notre compagnie aérienne pour qu’elle soit obligée de nous payer une nuit d’hôtel. Bienvenue en France !!! Au final, nous trouverons des banquettes qui ferons très bien l’affaire pour la nuit. De toute façon, avec le décalage horaire à 2 heures du matin, nous sommes déjà debout.
Dimanche matin, le trajet est beaucoup plus rapide que celui de Bangkok-Paris et nous arrivons rapidement à Montpellier. Toute la famille est là pour nous accueillir. Ca fait chaud au cœur de revoir tout le monde même si avec le décalage horaire la fin de journée nous semble interminable. Le reste de la semaine se passe très rapidement entre les repas, la famille, les amis…
Le 16 juin au matin, nous finissons de remplir les sacoches en attendant que les amis arrivent pour ce premier jour de route en France. Audrey et Bruno avec leurs deux louolous sont là, mais aussi Olivier et Agnès et ma famille. La route au bord des étangs est tranquille jusqu’à ce panneau « sentier interdit – dragage ». Malgré les conseils d’un touriste allemand qui nous dit que nous ne passerons pas, je motive tout le monde pour passer par là. Après les pistes thaïlandaises, ce n’est pas trois flaques de boue qui vont nous arrêter ! 10 minutes plus tard, nous ressortons de là les pieds et les jambes pleines de boue. Les vélos ont subit le même sort et Milio est même tombé complètement dedans. Bon pour un départ en douceur, c’est raté. L’après midi, Alex et son neveu nous rejoigne pour quelques tours de roues le long du canal du Rhône à Sète.
Le soir, tout le monde nous rejoint au campement avec un vrai festin. Une bonne soirée malgré l’appétit féroce des moustiques. Mon frère Antoine reste dormir avec nous. Au réveil, mauvaise surprise, le vent s’est levé et bien sur dans le mauvais sens. Les 15 premiers kilomètres sont difficiles. Nous avons du mal à avancer car au bord des étangs, rien n’arrête cette forte tramontane. Nous arrivons finalement à la gare de Sète où nous attendent mes parents et les cousins Mathis et Elie. En repartant, nous croisons un cortège et une fanfare venues célébrés le début de joutes sètoises. En dépit des arrêts fréquents, nous avançons bien. A midi, pique nique sur la plage où ma sœur et toute sa grande famille vient nous rejoindre. Le vent s’étant calmé, nous pédalerons avec toute la troupe jusqu’à l’entrée d’Agde. Une dernière pause où les petits se régale de la pâte à tartinée faîte par Mélanie, puis nous les quittons. Seul mon frère reste avec nous. Le soir nous nous installons dans un parc à la sortie d’Agde. C’est tranquille et nous sommes bien abrités. Antoine nous quitte quelques minutes pour aller faire les courses, mais à son retour, le parc est fermé. Fermeture de 19h à 9h. Ce n’est pas grave, on arrive à faire passer son vélo au dessus des barrières et après un peu d’escalade nous pouvons passer la soirée tranquille.
Lundi matin, nous attendons patiemment 9h pour sortir du parc, mais pas de chance, du à des travaux, celui ci n’ouvre qu’à 11h. Finalement, nous trouvons quand même un petit chemin au milieu des broussailles et des ronces. Encore quelques mètres sur la voie ferrée et nous voilà du bon côté de la grille. Sylvain, un copain, nous attend pour pédaler la journée avec nous.
Nous commençons à longer le canal du midi qui doit nous mener jusqu’à Toulouse. C’est calme, paisible, mais la voie verte n’est en fait qu’un petit chemin de terre mal entretenu et un peu défoncé. Avec notre chargement, c’est un peu limite mais ça passe quand même. Seul soucis, les barrières anti moto qui sont tellement étroites que nous devons porter nos vélos. Heureusement nous avons encore des renforts. Après cette belle journée tranquille et ensoleillé, nous quittons sylvain et mon frère à quelques pas de la gare de Béziers. Nous passons ensuite les impressionnantes neufs écluses et plantons la tente à quelques mètres seulement.
Depuis que nous avons mis une pancarte derrière le vélo de Mélanie relatant notre parcours, à chaque arrêt les gens nous abordent pour discuter ou nous féliciter. C’est très agréable et les garçons deviennent rapidement des stars.
Sur le canal, les jours se suivent et se ressemblent. Seule la voie verte change et s’améliore au fur et à mesure. Dans la journée, ou le soir, nous croisons régulièrement les mêmes personnes. Un couple de québécois ou encore Armelle, une française jeune retraitée qui fait quelques jours sur le long du canal. Nous la croisons plusieurs fois par jour. Son vélo électrique n’ayant pas une batterie dernier cri, elle doit régulièrement s’arrêter pour le recharger. C’est pour nous l’occasion de la doubler, avant de la revoir nous dépasser dans l’après midi. Elle devait normalement prendre le train à Toulouse, mais finalement elle est bien ici et ne veut plus quitter le canal. Elle ira donc jusqu’à Bordeaux pour prendre le train. Pour nous ce sera une très belle rencontre.
Nous passons des villes emblématiques du sud ouest : Carcassonne, Castelnaudary pour la fête de la musique puis Toulouse. C’est ici que nous quittons le Canal du midi pour longer le Canal latéral à la Garonne. La voie verte est maintenant bien lisse et goudronnée. Nous avançons bien et il n’y a pas un jour où nous ne dépassons pas les 50km dans la journée. Par contre, contrairement au Canal du midi qui serpente sous les platanes (quand il en reste), le Canal des deux mers est tout droit et peu ombragé. Certaines portions sont donc assez monotones. A Agen, nous retrouvons Annick et Georges, nos « vieux » amis qui pendant des années ont sillonné le monde à moto. Nous passons une superbe après midi avec eux avant de repartir chacun de son côté.
Une fois passé Agen, nous hésitons à la route à prendre pour remonter chez nous. Nous pensions passer par Limoges, mais mes estimations de distances s’avèrent complètement fausses. J’avais calculé 1100km de Montpellier à la maison, mais après 10 jours et 500 km, nous sommes encore tout au sud bien loin de chez nous. Après l’étude de différents itinéraires, nous en venons à la conclusions qu’il nous faudra prendre un train si l’on veut arriver le 14 juillet en Normandie. Du coup, nous décidons de continuer la voie verte jusqu’à Bordeaux et d’aller ensuite sur la côte rejoindre la vélodyssée, cette piste cyclable qui longe toute la côte atlantique.
En remontant sur Sauveterre, la route monte et descend sans arrêt en faisant des détours pas possibles. Ca nous change du canal, mais ça nous conforte dans notre choix de ne pas passer par les collines de Dordogne. Un peu plus loin, nous découvrons la piste Lapébie qui rejoint Bordeaux. C’est très calme et paisible. Nous cyclotons entre les vignes qui s’étendent à perte de vue. Un régal à vélo. En fin d’après midi, nous cherchons un lieu pour dormir, mais plus nous avançons plus ça se raréfie. N’ayant pas le courage de traverser Bordeaux après 60 kilomètres dans les jambes, nous nous installons au bord de la Garonne quasiment au centre ville. C’est graffé de partout mais ça à l’air assez calme. Nous installons la tente sur un petit bout d’herbe un peu à l’abri des regards. Contre toute attente, la nuit est très calme. Seul un gars au milieu de la nuit nous réveille avec un « Et mon frère, t’as pas du feu ? » et un lampadaire mal placé nous gâchent un peu la nuit.
Maintenant sous un grand soleil, nous prenons la direction de l’Océan !!!
Coucou, c’est la nouvelle vidéo, la dernière en France. De Montpellier jusqu’à Menton à la frontière italienne !
Voilà la troisième vidéo des garçons. Petits problèmes de titres mais la vidéo est là
Voilà maintenant une semaine que nous sommes à Montpellier. Demain c’est le jour de départ, et nous ne sommes pas vraiment prêts. Il faut dire que ces 10 jours n’ont pas vraiment été de tout repos que ce soit physiquement ou psychologiquement. Du coup, nous ne sommes pas tout à fait au point pour le départ et je me rends compte que nous n’avons pas du tout fait ce qu’il fallait pour repartir dans les meilleures conditions. Heureusement nous avons pu quand même régler nos soucis techniques. Continuer la lecture
Voilà quelques temps maintenant que nous n’avons pas donné de nouvelles, mais nous avons quand même bien avancé. Nous sommes arrivés à Montpellier jeudi 7 septembre après 1000 km dans les mollets. Revenons un peu en arrière quand nous étions un peu plus au nord.
Mardi 29 aôut, nous nous réveillons à l’aube. La journée est annoncée, encore pour aujourd’hui, très chaude, 35°C. Nous levons le camp à 8h et faisons nos derniers kilomètres le long du canal latéral à la Loire. A midi, nous avons déjà fait 40 km. Nous décidons de faire une grande pause en attendant que les grosses chaleurs passent. Continuer la lecture