De Montpellier à Tarragonna (France-Espagne)

Avant le “vrai” départ pour le grand sud, nous profitons de notre arrêt de 3 semaines à Montpellier pour finir et ajuster les derniers préparatifs : fabriquer une tente pour nous faire de l’ombre, réparer le matelas gonflable qui a subit l’assaut d’un chat, … mais aussi, nous partons faire du canoë, des randonnées, un petit tour a Lyon, une petite fête de départ, …

Enfin, nous quittons Lattes, jeudi 25 août a 10h du matin. Des amis de Flo, Alex, Jeremy et Matthieu et presque toute la famille de Florent sont la ; il ne manque que Bernard. Nous voilà partis décorés d’hibiscus de lauriers roses et d’un panneau « France – Bénin ». Nous faisons une vingtaine de kilomètres avant le déjeuner où nous retrouvons Denise qui nous attend pour le pique nique avec le café. Après un bon repas, ce sont les second au revoir. Ils se font de plus en plus dur à chaque départ. Mais nous voilà bientôt au milieu des vignes et des étangs, nos pensées s’envolent alors pour des horizons plus lointaines comme l’Espagne ou l’Afrique.

Notre prochain arrêt est prévu au camping de Banyuls sur Mer ou nous attendent les parents de Mélanie. Avant d’y arriver, nous avons un petit aperçu des cotes et des descentes qui nous attendent à la frontière espagnole. A peine entre dans la ville, c’est vers les caves du « Banyuls l’Etoile » que nous nous dirigeons pour un petit coucou à une amie. C’est en zigzagant un peu que nous rejoignons ensuite le camping. Nous restons le dimanche pour les derniers achats et préparatifs (pochettes fraîcheurs pour les bidons et petits drapeau rouges) pour repartir, repose, le lundi matin a 9h. Ce sont des au revoir (les derniers !!!) en larmes qui se font, mais nous nous revoyons bientôt, dans un an seulement ! Tous ces proches vont nous manquer mais il nous faut maintenant penser à l’avenir. Marc un ami de Banyuls des parents de Mélanie, nous accompagne un bout de chemin.

C’est seuls que nous affrontons les montagnes de la cote espagnole. Cerbère, Port-Bou, puis nous avançons tranquillement mais sûrement. La côte rougeâtre et très escarpée est peuplée de pins et de chênes lièges. C’est superbe. Des que nous avons un peu de plat, ce sont les champs et les petits villages, que nous traversons. 2 jours durant, nous aurons l’impression que de monter et de descendre. Mais nous regrettons vite ce vallonnage en arrivant, un peu plus au sud, sur une cote entièrement construite ou la seule route possible est une grosse nationale. C’est encore pire, lorsque nous arrivons à Barcelone. Le manque de petites routes et d’indications nous font défaut, sans compter le brouhaha permanent des moteurs et des klaxons. Nous passerons donc notre journée à faire des demi-tours entre les autoroutes, pour terminer notre route sur une voie rapide. Nous n’avons donc rien vu de Barcelone à par la statue de Christophe Colomb.

Vendredi 2 septembre, nous arrivons au sud de Tarragona, ou nous nous arrêtons un peu dans un camping pour prendre une bonne douche et donner des nouvelles.