De Trieste à Zadar (Slovénie – Croatie)

C’est fou comme dans un voyage ou dans la vie, un petit rien peu tout changer. Un petit coup de vent, un sourire ou une seconde d’inattention et nous voilà dans un autre monde. Dire qu’il y a quelques jours nous étions prêt à rentrer en France le cœur lourd et triste, alors que maintenant nous sommes heureux de continuer la route bien entourés ! Mais revenons quelques jours avant à Trieste.

Mardi 7 novembre, après quelques jours de pluie, nous reprenons nos montures pour la Slovénie. Malheureusement une fois de plus la météo n’a pas été très juste et nous voilà rapidement sous la pluie. Quelques gouttes puis de plus en plus. Malgré les capes de pluie, nous sommes trempés et trouvons un bar ouvert où se mettre au sec. Nous rencontrons Stephan, un cycliste italien qui compte rejoindre Lourdes l’été prochain en … 1 semaine ! On ne va pas tout à fait au même rythme ! Enfin, l’accalmie arrive et nous pouvons reprendre les vélos à la recherche d’un campement. Bon nous n’avons fait que 18 km et nous sommes encore en Italie. La Slovénie sera pour demain. Après une bonne nuit au sec, nous partons rejoindre la fameuse piste cyclable qui traverse cette petite partie de la Slovénie. C’est un vrai régal, elle est super bien aménagée et refaite à neuf. L’après midi, nous rencontrons un homme qui nous invite à son cabanon pour boire un coup de vin blanc. Il est adorable et trouve les garçons très courageux. Nous repartons un peu guilleret et un gros sac plein de kaki. Le lendemain, nous commençons à envier ce pays avec ses superbes pistes cyclables:feux pour les cyclistes, pistes cyclables surélevés au dessus des routes, rond point pour cyclistes et même le long de la mer, de superbes arrêts avec tables, toilettes super clean et même des douches chaudes. Et pour couronner le tout nous sommes presque seuls.

Jeudi 9 Novembre, en fin de matinée, nous passons le poste frontière de la Croatie. Nous sommes toujours en Europe mais ici la monnaie change, nous passons en Kuna (1€=7,6Kn). La piste cyclable que nous suivions, se transforme vite en piste caillouteuse qui grimpe. Ce n’est pas vraiment très sympa, du coup, nous la quittons rapidement pour des petites routes afin de rejoindre la mer. D’après nos guides, le camping sauvage est interdit en Croatie et nous risquons une belle amende si on se fait surprendre. Du coup on ne fait pas trop les malins pour le soir. Le seul problème c’est qu’ici, hors de la saison touristique, tout est fermé. Les chambres chez l’habitant, les « appartmani » (appartement à louer pour la nuit) et même les camping sont fermés. On sent bien le tourisme de masse et on imagine bien les futures conséquences. Nous traversons par exemple un camping entièrement vide sur plus de 2,5 km avec des milliers d’emplacements. Le soir nous trouvons un spot où planter la tente après un camping sur une pointe de terre face à l’adriatique. C’est magnifique, avec une eau cristalline et un beau coucher de soleil sur la mer. Une fois la nuit tombée, à 5 h de l’après-midi depuis le changement d’heure, le gardien du camping vient nous voir pour nous dire qu’il est interdit de camper ici. Nous essayons de lui expliquer que tout est fermé, qu’il va pleuvoir et que les enfants sont fatigués. Du coup, il s’adoucit un peu, il fait comme s’il n’avait rien vu mais nous prévient que demain matin ses collègues seront sûrement moins cléments. Le lendemain, nous plions la tente au lever du soleil et partons petit déjeuner un peu plus loin. Nous longeons un peu la côte, mais c’est la même situation partout. Des campings et des « appartmani » à tour de bras mais tous fermés. Nous décidons alors Novigrad et la côte afin de couper la région de l’Istrie en deux en passant par les vallées et les petites montagnes.

Nous nous retrouvons sur une grande route toute neuve avec personne dessus. C’est magnifique ! Nous sommes dans la vallée, longeant la rivière « Mirna », entourés de montagnes aux couleurs jaunes-orangées de l’automne. Le soir nous rencontrons le même problème pour planter la tente. Peu d’endroits discrets et des panneaux partout interdisant le feu et le camping sauvage. Nous finissons par trouver un lieu splendide proche de la source de la rivière, encaissé entre deux falaises. On est bien, table de camping, rivière gelée pour se laver et à côté de la tente un beau panneau «camping interdit». Cette fois, personne ne vient nous déranger.

Le lendemain, nous passons par une petite piste (raccourci), pour rejoindre la route. C’est toujours beau mais nous devons nous mettre à deux par vélo pour arriver en haut. La journée se passe bien, même si nous grimpons sans arrêt dans ces «petites» montagnes. Cette fois ci, nous nous y prenons de bonne heure pour trouver un lieu au camper. Nous ne sommes toujours pas plus rassurés et nous cherchons encore un lieu assez discret. Après 50 km, toujours rien : Des champs cultivés à droite et à gauche. Un peu avant Potpican, nous nous résignons à trouver un lieu au chaud pour passer la nuit. Nous sonnons à plusieurs «appartman», mais à chaque fois on nous dit que c’est fermé. Il commence à faire nuit et les garçons sont crevés. Arrivés dans la ville, un homme vient nous voir. Nous lui expliquons notre problème. Rapidement il appelle la présidente de l’office du tourisme pour trouver une solution. Après une demi heure d’attente, elle arrive et nous propose un logement chez une de ces amies. C’est quand même 50€ la nuit, mais nous avons besoin de nous pauser. Elle nous explique comment y aller : « C’est simple, c’est à 2km ! Vous prenez la grand route, c’est tout droit et tout plat. Après le bar c’est tout de suite à droite ». Nous remontons sur nos vélos et suivons de nuit la route. C’est pas du tout plat, ça ne fait que monter. Après 1km, Loan est en larmes, il n’arrive plus à avancer. Nous nous motivons en rêvant dans bon lit chaud dans quelques mètres. Mais la route continue à monter et les kilomètres à s’enchaîner. Au bout de 5 kilomètres, nous nous faisons une raison. Nous n’allons pas continuer indéfiniment cette route, nous ne dormirons pas au chaud cette nuit. Nous trouvons un bâtiment en fin de construction avec un haut-vent derrière. Ce sera notre abri pour la nuit.

Le lendemain après avoir vu la météo, nous essayons de trouver une solution : il prévoit tempête pour les deux prochains jours. Nous finissons par trouver un logement sur l’île de Crès avec AirBnb. Nous arrivons juste à nous enregistrer avec nos passeports sur le site et à confirmer notre arrivée avant d’arriver à cours de batterie. Nous repartons donc en direction du ferry. 100m plus loin, nous découvrons le fameux bar avec derrière la chambre d’hôtes !!! C’est bête mais au moins nous avons économisé 50€.

La route continue de monter toute la matinée avant de redescendre 200m en dessous au ferry. Nous faisons des records de vitesse (52km/h pour les enfants) avant d’arriver en bas. En attendant le bateau, nous regardons la fameuse île et commençons à prendre peur en voyant la route sinueuse qui monte, qui monte, qui monte. Nous nous réconfortons en imaginant le gîte qui nous attend. Après la demi heure de bateau, mous entamons la montée 10km de montée non-stop. Nous suons mais finissons par voir le bout. Une fois en haut, nous regardons avec précision où se trouve le gîte. Mauvaise surprise il se trouve dans un hameau de 3 maisons à 300m au dessus de la mer. Heureusement, la vue est magnifique, l’eau turquoise et des moutons se baladent partout sur l’île et sur la route. La dernière montée après être descendu au bord de la mer à Crès est la plus rude. La nuit arrive et une grosse pluie se met à nous tomber sur la tête. Nous sortons les capes de pluie et finissons la montée trempé dans la nuit noire espérant voir le plus rapidement possible la lueur du gîte. Les enfants sont impressionnants : ils ne fléchissent pas, ne se plaignent pas ; la motivation du gîte à l’arrivé est plus forte que la côte, la nuit et la pluie !Quand nous finissons par arriver, après 50 km et 1000m de dénivelé, un ami de la propriétaire qui parle français, nous offre de l’eau de vie fait maison. Ca arrache un peu mais ça fait fait du bien. Le soir, nous ne faisons pas long feu et nous nous écroulons dans un bon lit. Le lendemain lundi, nous restons bien au chaud. Dehors, c’est la tempête, des bourrasques de vent à 100km/h et des belles averses de grêle. Rapidement le paysage est tout blanc, la terrasse du gîte est recouverte de 10cm de grêlons. Heureusement, nous avons le chauffage et quelques réserves de nourriture. Nous restons donc 3 jours au chaud à l’abri du vent.

Mercredi soir, c’est l’heure des préparatifs pour repartir le lendemain. Nous remplissons les sacoches, préparons toutes nos affaires, finissons de recharger les derniers appareils électroniques… En rangeant ma sacoche de guidon, je m’aperçois que je n’ai plus les passeports… Bizarre je ne les sors jamais. Du coup, on vide toutes les sacoches, fouillons sous les lits, dans les placards et nous jetons même un œil dans le frigo ! Mais rien ! Impossible de remettre la main sur mon passeport, celui de Loan, nos carnets de vaccination, ma carte d’identité, mon permis de conduire… Heureusement la carte bleue n’est pas avec ! Au bout de 2h, il faut se rendre à l’évidence, j’ai perdu les passeports, et le seul moyen de continuer le voyage est de rentrer en France un ou deux mois le temps de les refaire. C’est vraiment la tuile et le moral est au plus bas. Nous avons des problèmes d’argent, les croates ne sont pas accueillant et maintenant, on perd les passeports ! Ce doit être un signe du destin pour rentrer chez nous et repartir sur une bonne base. Nous décidons donc de rester une nuit de plus le temps de voir la suite. La propriétaire du gîte est très sympa et elle passe voir au ferry et à la police s’ils n’ont pas trouvé nos passeports, mais toujours rien. Du coup, je décide de refaire le chemin inverse jusqu’au dernier campement en espérant retomber dessus.

A 8h du matin, je suis sur le vélo prêt à faire l’aller-retour. Je me mets du Muse et du Radiohead à fond dans l’enceinte, et me voilà parti. Je regarde partout sur les bords de route, aux endroits où nous nous sommes arrêtés… mais rien. Le vent souffle toujours, et j’ai du mal à avancer, je suis prêt à tomber plusieurs fois et je ne fais pas plus de 10 à 15 km/h dans les descentes. La sueur se mêle aux larmes. Je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu perdre les passeports et pourquoi ce rêve de voyage qui nous trotte dans la tête depuis 10 ans, devrait s’arrêter là. Ce n’est pas juste… Après le ferry, je continue de foncer et forcer pour arriver au bout et en avoir le cœur net. Arrivé sur notre lieu de campement, je n’en crois pas mes yeux. La pochette avec les passeport et tous mes papiers est là, posée dans les graviers. Elle a était ouverte, mais tout est dedans, presque sec ! Je ne comprends vraiment plus rien, ni pourquoi, mais ça doit être un signe ! Notre bonne étoile est encore là.

Je regrimpe sans traîner sur mon vélo pour essayer d’avoir le ferry et d’arriver avant la nuit. Je ne m’arrête pas, j’appuie à fond sur les pédales. Après une petite pause dans le ferry, je reprends ma course. Je fait quand même une pause au supermarché afin d’acheter un coup à boire pour fêter ça. A 17h, j’arrive, rincé mais heureux au gîte après 100km et 2000 m de dénivelé. Loan et Milio sont rassurés et m’ont préparés pleins de dessins et de cadeaux.

Vendredi 17 novembre, nous quittons l’appartement sereins. Nous nous donnons 2 jours pour aller prendre tranquillement le ferry et pour ensuite tracer et quitter la Croatie, ce pays qui ne nous plaît pas trop. A midi, lors de la pause repas, on vérifie quand même sur le téléphone les horaires de ferry. Il est bien à 16h mais il n’y en a qu’un par semaine et c’est … aujourd’hui ! Ni une ni deux nous finissons nos sandwich set nous nous élançons à fond vers Mali Losing. Les garçons prennent des « têtes brulées » pour monter les côtes. C’est tellement efficace qu’on arrive 45 minutes avant le départ du ferry. En essayant d’acheter les billets, nous voyons des cyclistes bien chargé venir vers nous. Ca nous fait chaud au cœur, ça fait plus d’un mois que nous n’en avons pas vu. « Regarde Mélanie, des cyclistes, … j’hallucine, c’est une famille comme nous !… Et en plus c’est des français ! … et ils vont comme nous en Asie ! »  Angel, Mat et Joanna, qui à le même âge que Loan, (https://www.facebook.com/letourdunmonde) prennent comme nous le bateau pour Zadar. Pendant tout le trajet, nous discutons, rigolons… enfin passons du bon temps tous ensembles. Arrivés à plus de minuit, nous les quittons pour la nuit. Ils ont réservé une chambre. Nous nous installons tant bien que mal à l’ abri, sous le porche d’un café. Nous dormons peu, voir pas du tout pour Mélanie, mais nous sommes heureux. Demain nous retrouvons nos nouveaux amis pour faire un peu de route tous ensemble !

22 commentaires

  1. Ouah..!moi je serais rentrée 😏je vous trouve très courageux…je demande aussi que restera t’il dans la tête des p’tits bouts de ces aventure et parfois désaventures..Bonne route soyez prudents

  2. Très beau récit, Flo de vos aventures… J’aime beaucoup tes récits et ils nous manquaient… Magnifiques photos et dessins comme d’habitude… J’admire votre courage et celui des enfants… Meme tu me manques et la Croatie 🇭🇷 c’est un peu loin pour un café et avoir une oreille amie et destressante… Prenez soin de vous…. On vous appelle avant que vous repartirez du gîte pour la suite des aventures… Gros bisous à tous. A bientôt 🔜…

  3. Mais quel courage vous avez….bravo à vos enfants…c’est une tellement belle aventure que vous leur offrez, avec des hauts mais avec aussi des bas que l’on surmonte…quelle école de la vie…douleurs et souffrances sont bien réelles…mais ds leurs souvenirs elles s’effaceront pour ne laisser place qu’à tout ce dont ils seront tellement plus riches que bien d’autres enfants….vous êtes une famille formidable…..je ne vous connais pas mais je vous embrasse bien fort et chaleureusement

  4. Quel courage!vous nous épatée! Et ce n’est pas fini!…heureusement il y a de belles rencontres…bon courage à vous…bisous à vos belles frimousse qui sont à croquer dès le réveil!

  5. Quel courage!vous nous épatez Et ce n’est pas fini!…heureusement il y a de belles rencontres…bon courage à vous…bisous à vos belles frimousse qui sont à croquer dès le réveil!

  6. Bonjour magnifique lecons de vie et de courage .Merci de nous faire partager votre superbe aventures faites de belles renconres,des paysages magnifiques et surtout une incroyable envie de depasser vos limites;profiter bien de votre voyage .Bravo a vous Milio et Loan.Bonne route

  7. Ce sont justement ces coups durs qui vous font douter parfois qui font que votre voyage est exceptionnel et que vous êtes extrêmement courageux. Quelle aventure formidable vous vivez en famille. Vraiment super, nous vivons votre voyage avec vous, nous sommes avec vous et merci de nous faire partager ces moments. Nous voyages avec vous et vous suivons dans tous ces pays, bonne route !

  8. Oulala ! Quelle belle issue !…. durant la lecture j ai vécu l’aventure…. revé des beaux paysages, pedalé dans la côte, un calin a Milio et Loan, stresse, cherché les passeports, gribouillé sur ton bloc Mélanie, trinqué au retour des passeports… bref j y etais…. sincérement bravo. Je vous embrasse. Bon courage bonne route.

  9. Et oui qu’ elle aventure mais le principale c est que le voyage continue à bientôt Mamie qui pensent fort a vous 4 .

  10. Hé bien que de mésaventures !! Et par dessus tous la perte du passeport 🤤 100bornes dans la journée et avec de la cote, tu pourras faire le tour de France a ton retour Flo 😉, mais en tous un vrai coup de chance d avoir pu remttre la main dessus. Non sans blague bravo les amis pour votre volonté, ténacité je me doute que c est de travail de chaque instant dans ces moments difficiles. Bon courage pour la suite en vous souhaitant du meilleur. On a pu vous voir aussi grace au video youtube « le tour du monde » ca fait plaisir. Bonne route et prenez soins de vous. Biz a tous les 4.

  11. Récit très impressionnant de ce passage en Croatie. Vous allez revenir en béton tant moralement que physiquement 😉. J’espère que la suite de votre aventure vs fera oublier cette suite de mésaventures qui aurait pu vs couter cher. Tjrs derrière vs. A plus loin….

  12. Heureusement vous êtes de vrai aventurier pour faire face.
    Bravo les garçons vous êtes forts et courageux.
    Gros bises à tous les quatre

  13. Vous m’impressionnez les cousins et surtout pour ce récit, les deux garçons et toi Florent qui a refait le parcours pour rechercher vos papiers, chapeau bas !
    Je ne sais pas si vous a pris cette précaution mais moi quand je pars à l’étranger, je scanne mes papiers et je me les envoie par mail pour le cas où… Jamais eu besoin de relire ce mail mais au moins à l’ambassade ou au consulat ça peut servir de preuve pour s’en faire établir.
    En tout cas je vous admire tous les 4 puis les belles photos et les beaux dessins.
    Bon courage les cyclovoyageurs gros bisous

  14. Ouf !
    Tout finit bien !
    Heureusement pour vous, mais quel courage ! Faire tous ces kilomètres en arrière avec ce dénivelé pour retrouver ces foutus papiers ! Ouah chapeau !!!
    Bravo aux enfants qui sont aussi très courageux ! C’est clair qu’après des expériences comme ça, ils vont revenir changés et qu’ils ne verrons pas les petits soucis du quotidien de la même manière ! Quelle aventure ! Et ce n’est que le début !
    Bon courage pour la suite ! On pense bien à vous !
    Gros bisous de Normandie !

  15. ouah!! quel courage. C’est comme un feuilleton, avec suspens, rencontres, l’aventure quoi!
    ça doit être chaud dans ce froid et sous la pluie, vous avez quand même un sourire qui efface les problèmes. super dessins.
    des bizzz à vous quatre.

  16. Je lis vos textes comme un triller, bravo pour ce récit d’aventures !!!
    Et en même temps je le vis dans mes trippes comme si j’étais avec vous, les inquiétudes, les moments d’angoisse même, “qu’est-ce que je ferais à leur place ?”, “pourrais-je le faire?”.
    En tous cas, j’ai de l’admiration, chapeau de lutter comme vous le faites pour vivre ce rêve qui s’avère bien exigeant !

    Bises

    Olivier

  17. On ne se connaît pas mais depuis que j’ai lu un article dans la presse lors de votre départ, je suis vos aventures. Je vous trouve très courageux et vos petits garçons extraordinaires.

    Bon courage et bonne route

  18. Quel courage!! Vous avez beaucoup de mérite.
    Les garçons sont étonnants.
    C’est une belle leçon de vie que nous vous offrez. Merci.
    Que votre bonne étoile continue à briller.

  19. ……je n’ai pas de mot…..j’avais le cœur serré en lisant! Heureusement le courageux mari et papa a fait en sorte que cette épreuve ce termine bien! (Prenez les papiers en photo sur vos téléphones au cas ou). Ouf tous se termine bien, c’était juste un teste pour savoir si vous étiez vraiment motivé et il y a pas plus motivé que vous, vous le ferez jusqu’au bout ce voyage!!!! Aujourd’hui Madhi m’a encore demandé « il revient quand Milio » je lui ai répondu « quand vous serez en CM1 » alors on se retrouve en CM1!!!! En attendant si vous avez besoin de quoi que se soit hésitez pas. Plein de bisous. Aurelia

  20. Wahoo quelle aventure !!! j’étais déjà très fière de vous mais alors là chapeau. Bravo à toi mon beau frère pour ton courage, mais cela ne m’étonne pas de toi. Bon sinon vous le savez on serait venir vous chercher, les aller/retours ne nous font pas peur hihihi. allez bon courage pour la suite du voyage pleins de gros bisous. les Fils Aimé /Gentil

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